Vous évaluez votre douleur à 8/10 sur l’échelle visuelle analogique. Vous avez forcé pour soulever un meuble, puis avez ressenti une douleur lombaire aiguë ?
La douleur augmente quand vous marchez et quand vous vous penchez ? C’est votre première crise de lombalgie ou les récidives sont de plus en plus fréquentes et vous vous demandez quoi faire ?
La lombalgie est le motif le plus fréquent de consultation pour un problème locomoteur. Et, la première consultation peut être un facteur déterminant dans l’évolution de la lombalgie à long terme, qui peut être récurrente et rémittente.
L’objectif est d’éviter le passage à une douleur chronique.
Le pronostic des lombalgies aiguës est généralement favorable, puisque 82 % des patients reprennent le travail dans un délai d’un à trois mois. Cependant, il existe toujours un risque de récidive et de rémission.
Il est important de consulter un chiropraticien dès que possible si vous pensez avoir une lombalgie afin d’être guidé dans votre rétablissement, ainsi mieux cicatriser et, par conséquent, éviter les récidives et la chronicité.
Quels sont les types de lombalgies ?
Lorsque vous visiterez un chiro, sachez qu’il doit trouver de quel type de lombalgie, vous souffrez avant tout ! Il en existe plusieurs.
Lorsque nous rencontrons pour la première fois un patient souffrant de lombalgie, nous essayons de recueillir ses antécédents et de procéder à un examen physique. Le motif de la consultation nous guidera dans notre questionnement et dans le choix des tests à effectuer.
À l’anamnèse ciblée, on doit préciser le type de douleur : somatique ou neuropathique.
Lors de l’examen, certains tests cliniques peuvent être reportés à une prochaine visite en fonction de l’État aiguë du patient.
En recueillant les antécédents du patient et en effectuant un examen physique minutieux, nous pouvons commencer à déterminer les causes possibles de la lombalgie et élaborer un plan de traitement.
Lombalgie simple
La douleur lombaire est une affection courante qui peut être causée par divers facteurs. Les hernies discales, les déviations scoliotiques et les dysfonctionnements des facettes ou des segments ainsi que l’atteinte des muscles et des ligaments sont autant de causes possibles de douleurs lombaires.
Dans la plupart des cas, la douleur lombaire n’est pas le signe d’une affection grave et se résorbe d’elle-même avec le temps.
Toutefois, si la douleur est intense ou persiste pendant plus de quelques jours, il est important de consulter un professionnel. Des examens d’imagerie peuvent s’avérer nécessaires pour écarter des affections plus graves, telles qu’une sténose rachidienne menaçant des nerfs.
La lombosciatalgie
La lombosciatique est un type de douleur lombaire qui irradie dans la jambe et qui a parfois une composante neurologique.
La douleur est causée par la compression du nerf sciatique, qui part du bas du dos, passe par le bassin et descend le long de la jambe.
La lombosciatique peut être extrêmement douloureuse et peut rendre difficile la marche ou la station debout ou assise pendant de longues périodes.
Douleur au fessier-douleur fessière
La douleur au fessier est une affection courante et souvent débilitante qui peut provoquer une grande gêne. Il existe deux causes principales de la douleur fessière : le dysfonctionnement mécanique de l’articulation sacro-iliaque, qui peut être accompagné de hypertonicité des muscles des fesses et affectent la hanche, ainsi que des lésions inflammatoires.
La dysfonction sacro-iliaque mécanique se produit lorsque l’articulation sacro-iliaque, qui relie la colonne vertébrale au bassin, ne fonctionne pas correctement. Cela peut entraîner des douleurs dans les fesses et le bas du dos et même irradier dans la jambe.
Dans certains cas, le nerf sciatique passe au travers le muscle pyramidal et se fait compresser au passage, ce qui crée directement la douleur sciatique.
Des manipulations ou des ajustements de type thérapie manuelle et des exercices sont des moyens très efficaces pour soulager les symptômes de cette condition.
Une atteinte inflammatoire se produit lorsque les tissus entourant l’articulation s’enflamment. Cela peut être causé par l’arthrite, la bursite ou la tendinite.
Le traitement de la douleur fessière varie en fonction de la cause sous-jacente. Si la douleur est due à un dysfonctionnement mécanique de la sacro-iliaque, une thérapie physique est donc recommandée.
La lombalgie avec présomption de maladie rachidienne grave
Une maladie grave de la colonne vertébrale est une affection très douloureuse et débilitante.
Surtout lorsque la moelle épinière est affectée et qu’il y a des atteintes affectant les fonctions neurologiques telles que la sensibilité, la force musculaire et les fonctions vitales.
L’incontinence urinaire et l’absence de sensations du périnée sont des signes de gravité qui peuvent être une manifestation du syndrome de la queux de cheval.
Les personnes qui souffrent d’une maladie grave de la colonne vertébrale doivent parfois subir une intervention chirurgicale ou d’autres procédures invasives pour être soulagées.
L’atteinte de la moelle épinière et l’intégrité du système nerveux périphérique est la préoccupation première du chiropraticien lors du diagnostic…
Quels signaux sont des alertes lorsqu’on pose un diagnostic ?
Lors de votre premier rendez-vous, nous vous poserons quelques questions sur vos antécédents médicaux et sur la durée de votre lombalgie.
Nous vous interrogerons également d’autres symptômes que vous pourriez ressentir, comme une douleur qui irradie dans la jambe, un engourdissement ou perte de force.
Une fois que nous aurons une meilleure compréhension de vos symptômes, nous procéderons à un examen physique.
Il s’agira de vérifier l’amplitude de vos mouvements de la colonne vertébrale, de faire des tests orthopédiques, neurologiques, une palpation dynamique de chacun de vos segments vertébraux, une étude de distribution de votre poids, une thermographie ainsi que des études d’imagerie médicales telles que la radiologie, imagerie par résonance magnétique ou par ct scan.
Ceci aidera le chiropraticien à établir un diagnostic précis et à établir un plan d’intervention approprié pour son patient.
En effectuant une anamnèse et un examen physique approfondis, ceci favorisa le rétablissement vers une meilleure santé.
Voici les signaux qui sont souvent importants à considérer dans le diagnostic :
- Traumatisme important récent
- Douleur constante et progressive
- Durée d’un mois et plus, absence de réponse au traitement conservateur
- Douleur nocturne non mécanique, douleur thoracique ou abdominale
- Antécédents : cancer, immunodépression, infection à VIH, abus de médicaments par voie intraveineuse, corticostéroïdes
- Atteinte de l’état général, fièvre, etc.
- Atteinte neurologique étendue et syndrome de la queue de cheval
- Ankylose persistante et grave
Comment les chiropraticiens prennent-ils en charge une lombalgie ?
En tant que chiropraticien, l’objectif est d’aider les patients à retrouver leur niveau de fonctionnement rapidement et de façon sécuritaire.
Pour ce faire, ils doivent encourager les patients à être actifs et à participer à leur thérapie. Voici les étapes de la prise en charge du patient et options.
Les traitements non pharmacologiques
Les traitements non pharmacologiques sont notamment de la thérapie par la glace, qui peut aider à réduire l’inflammation, un repos relatif, qui permet aux muscles et aux tissus de guérir, et un encouragement à rester actif, ce qui aide à maintenir la souplesse et à prévenir des blessures récurrentes.
Les traitements pharmacologiques pour une douleur somatique ou une douleur neuropathique.
Différents médicaments peuvent être utilisés pour traiter la douleur, notamment des analgésiques non narcotiques comme l’acétaminophène et le tramadol.
L’acétaminophène est généralement considéré comme sûr et efficace pour la plupart des gens, bien qu’il ne soit pas toujours efficace pour soulager la douleur.
Les AINS (anti-inflammatoires non stéroïdiens) sont légèrement plus efficaces dans la phase aiguë de la douleur, mais pas plus que les autres médicaments (acétaminophène, analgésiques, narcotiques ou myorelaxants).
Les myorelaxants sont efficaces à court terme, mais ils peuvent avoir des effets indésirables s’ils sont utilisés trop longtemps. Une association d’AINS et de myorelaxants serait plus efficace que l’un ou l’autre de ces deux agents pris séparément.
Les analgésiques narcotiques peuvent être prescrits pour une courte période si les autres médicaments ne fonctionnent pas, mais ils ne doivent être utilisés qu’en dernier recours en raison de leur potentiel de dépendance et d’autres effets secondaires.
La morphine s’est avérée efficace à long terme contre la douleur neuropathique, mais c’est un médicament très puissant qui présente un fort potentiel d’accoutumance.
Le rétablissement de la posture et de la mobilité par la chiropratique.
Une partie importante de la chiropratique consiste à encourager les patients à participer activement à leur propre traitement. Des habitudes et des styles de vie seront évalués afin d’obtenir de meilleurs résultats.
Cela peut impliquer des exercices que le patient peut faire chez lui, ainsi que des changements dans son mode de vie comme que la posture, ne plus dormir sur le ventre, modifier son alimentation dans le but de retrouver un poids santé ou réduire l’inflammation.
En travaillant avec un chiropraticien, les patients peuvent améliorer leur posture, leur mobilité, et retrouver la capacité de mener une vie active.
La prévention des récidives
Pour prévenir la récurrence d’une entorse lombaire, il est important de suivre les conseils que nous vous donnerons en chiropratique.
Ça peut être d’éviter les activités qui exercent une pression excessive sur le bas du dos, comme soulever des objets lourds ou pratiquer des sports de contact, maintenir une bonne posture et un bon alignement afin d’alléger la pression sur le bas du dos, ou encore de faire de l’exercice et d’avoir un suivi périodique.
Le suivi clinique
Des suivis périodiques sont importants pour vérifier l’évolution des symptômes et des signes et la réponse du patient au traitement. La première visite de suivi est un outil important aussi pour déterminer si des ajustements doivent être apportés dans un plan d’intervention…
La prise en charge de la douleur est un élément clé de ce processus, car elle peut aider le patient à mieux faire face à son état. Il est également important d’interroger le patient sur sa perception de son état, puisque cela peut aider à identifier les éventuels obstacles au retour au travail.
En partageant les informations cliniques entre toutes les parties prenantes, nous pouvons nous assurer que le patient reçoit les meilleurs soins possibles et a les meilleures chances de se rétablir.
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